Débroussaillages 2023 des mois d'avril à juin.

Mais que s'est-il donc passé au cours du deuxième trimestre 2023 ?

En avril, nous avons pu nous découvrir d'un fil. Les séances des 3, 17 et 24 avril se sont déroulées par temps clément. Des défrichages à effectif réduit de la rigole amont du Clos Laperrière ont également été réalisés les 5 et 18 avril, ainsi qu’un débroussaillage du Réservoir Vieux le mardi 25 avril.

Le lundi 3, "20" débroussailleurs et visiteurs se sont retrouvés parcelle 39 pour travailler autour de la rigole du Lac, du lac Noir et de la rigole de l'Homme.
Le 10, lundi de Pâques, fut un jour de repos.

Débroussailleurs s’activant dans la rigole du Lac.

Le 17, nous étions "12" à débroussailler et tronçonner à nouveau dans les rigoles de la parcelle 39 qui nous ont accueilli des bouquets de jacinthes sauvages plein les bras. La pause « café gourmand » au goût boisé a été réclamée lorsque les forces du matin se sont affaiblies. Sur le chemin du retour, nous avons pu contempler collectivement les réalisations du jour...

Jacinthes sur la rigole N-S de la parcelle 39 ; Sur la Route Royale vers le chantier ; Pause-café "boisé".

Le 24, dernier lundi du mois d’avril, "9" présents. Notre terrain de jeu du jour fut la parcelle 39, puis la partie nord de la parcelle 38 avec le nettoyage des deux rigoles de jonctions de la rigole des Dame et de la rigole Technique.

Débroussailleurs en action ; Rigole Technique en eau.

En mai, nous avons fait ce qui nous plaisait. Comme le lundi 1er mai était consacré à la cueillette du muguet en famille, il n’y eu pas de séance de débroussaillage.
Par contre, le 8 a eu une résonnance particulière pour les membres de ARHYME. Au-delà d'une belle matinée de débroussaillage côté Petite Rivière entre les Fonceaux et la route du Pavé de Meudon, ce fut l'occasion de fêter l'anniversaire de Jean Ménard autour d'un buffet préparé par Jean et Monique. Nous étions "18" en comptant Jean-Pierre par téléphone depuis l’Italie ! Au nom de tous, Silvère lut un très beau message de longévité et Jean R-G offrit une splendide maquette d’un élément en fonte de la fameuse conduite de Villebon. Séquence « Emotion ».

Presque prêts pour la séance de travail ; Confection d'une table...qui ne servira pas !

Le discours de Silvère et la réponse de Jean.

La maquette réalisée et offerte par Jean R-G

Le 15, par une matinée sans goutte d'eau, "16" passionnés étaient au départ et à l'arrivée ! Dans la continuité du chantier de la semaine précédente (Petite Rivière), les travaux se sont étalés sur une centaine de mètres. Terrassement pour atténuer une énorme motte de terre gênant l'axe de la rigole. Nous avons ensuite débroussaillé et déroncé, bref chouchouté cette belle rigole.

Sur le chemin du retour, la grandiose nature salue Edgar, André, et Silvère qui semblent bien petits au pied de cet arbre majestueux.

Le 22 en cette journée mondiale de la biodiversité ensoleillée et agréable nous en avons profité pour nous retrouver à "15" au Réservoir Vieux pour lui faire une petite coupe de printemps. Au programme de la matinée débroussailleuse, truelle et serpette en mode chantier d'archéologie spécial muret, fignolage et peaufinage de la coupe courte du réservoir et recherche de vestiges de tuiles d'époque pour une éventuelle datation scientifique. Jean R-G accompagna les curieux volontaires à découvrir ou redécouvrir le tracé du réservoir Vieux désormais parfaitement débroussaillé.

Regroupement au fond du Réservoir Vieux ; L'équipe au travail ; Jean R-G et Claude fouillent la périphérie du Réservoir.

Le 29, lundi de Pentecôte, jour férié mais non chômé, et bien, nous n’avons pas chômé à "8" ce matin pour nettoyer l’environnement du saut de loup (également dit « ha-ha ») ici la grille a été murée et, grâce à l’échenilloir de Jean-Pierre, coupe du lierre qui tombait du mur. Sans oublier l’environnement du regard R20 de l’aqueduc de la Patte d’Oie (APO pour les initiés).

Pour info : Le «ha-ha» est un type de fossé utilisé dès l'Antiquité dans les fortifications pour retarder les assaillants, et qui est maintenant choisi surtout pour son aspect esthétique. Au XVIIe siècle, François Mansart décide de les placer au bout des allées des jardins pour dégager la vue tout en bloquant le passage. La gouvernante du Grand Dauphin, fils de Louis XIV, lorsqu'il était petit, l'empêchait de s'en approcher. Un jour, dans les jardins de Meudon, échappant à sa vigilance, il alla vers le bord du saut-de-loup et dit en riant : « Ha ha, ce n'est que cela qui doit me faire peur ! » Désormais les courtisans appelèrent les sauts-de-loup des ha-has. C'est au XIX^e que le mot remplaça définitivement le saut-de-loup (Wikipédia).

Nettoyage du mur du domaine du château de Meudon… ouvrage d’art réalisé sous Louis XVI avec une partie des pierres du réservoir Vieux et coupe du lierre à l'échenilloir.

En juin, parce que « beau mois de juin change herbe rare en bon foin », nous avons bien défriché !
Le 5, c'est à "12" que nous nous sommes retrouvés pour une matinée encore douce protégés du soleil. Béatrice la maîtresse des lieux nous a accueillis dans la très jolie rigole des Hauts des Bruyères de Sèvres. Rigole qu'elle chérit depuis bien longtemps mais où une jeune végétation florissante a repris récemment possession à la faveur des quelques pluies du mois d'avril. Débroussaillage de la rigole sur toute sa longueur, nettoyage des ponceaux, déracinements de deux souches rebelles dont un laurier invasif du Caucase.

Deux vues de la partie amont de la Rigole des Bruyères de Sèvres avant débroussaillage.

Vers l'aval : la rigole et le pont restauré par ARHYMR.

Le 12, bien le bonjour à vous déversoir de l’étang du Tronchet. Cela fait plus d'un an que nous sommes venus pour la dernière fois en ce lieu. Nous vous avions laissé tout propre tout neuf ! Ce n'était plus le cas ce matin ! "12" débroussailleurs et débroussailleuses ont gratté, frotté, tiré fort, arraché accroupi, agenouillé, assis, plié en deux. A l'ombre en début de matinée, le soleil nous a plus que réchauffé ensuite. Moelleux au chocolat préparé par Alain S. et délicat gâteau pêches-abricots concocté par Monique nous ont régalés à la pause-café.

Le Déversoir avant et après nettoyage.

Travailleurs en action.

Pause-café et gâteaux.

Le 19, la pluie de la nuit a agréablement rafraîchi la forêt. Nous nous sommes retrouvés à "14" sur deux chantiers, l'un dans la rigole de la Fosse Renault. L'autre à proximité dans la rigole de la Petite Rivière. La végétation une fois de plus avait repris ses aises à la faveur des chaleurs et des épisodes orageux de ce mois de juin. Après une réparation de la tronçonneuse, ce chantier fut mené à bien : enlèvement d'un beau tronc d'arbre qui barrait depuis quelque temps le chemin des visiteurs. Le deuxième chantier devait nous conduire du début de la rigole de la Fosse Renault jusqu'au pont Michel ! Force fut de constater qu’il faudra encore 3 ou 4 séances pour y arriver selon Silvère ! Edgar nous a offert une nouvelle corne pour sonner le rappel de la pause-café !

Dégagement de l'arbre tombé en travers de la rigole et du chemin ; L'équipe quittant la Fosse Renault.

Le 26, "19" irréductibles sont présents pour travailler dans la rigole périphérique de la Fosse Renault (jusqu'au pont Michel) et pour fêter les anniversaires de la semaine : Anne-France le jour J et Jean-Pierre par légère anticipation.

Le Pont Michel Avant et Après.

Les 2 anniversaires. Reika surveille les gâteaux préparés par Anne-France et Evelyne.

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Merci à tous les débroussailleurs et débroussailleuses présents à ces matinées de travail : Alain B., Alain S., André, Anne-France., Aurélie, Béatrice, Claude, Edgar, Gérard, Hugues, Jean R.-G., Jean-Claude, Jean-Pierre, Josiane, Karine (et Reika), Marie-Christine, Martine, Monique Be., Pierre, Sandra, Silvère et Thierry.

Merci aux soutiens appuyés de Jean Ménard, Monique Ba. qui nous rendent très régulièrement visite sur les chantiers du lundi.

Et toujours, cliquer sur les photos pour les agrandir et les faire défiler.