Avril 2019 - Le dalot et la rigole amont du Clos Laperrière (Vélizy)

Publié le par arhyme.asso.over-blog.com

Fin 2018, notre ami Jean Ribéreau-Gayon nous a fait part de ses découvertes sur l'extrémité ouest du plateau de Vélizy, près de la route forestière du Cordon de Viroflay : un dalot enfoui dans la végétation et une rigole.
Il les a situés sur les cartes :

L'extrait du plan d'origine de Burgault et Matisse de 1695, arpenteurs du roi Louis XIV, montrant la position de la rigole du Clos Laperrière. Ci-dessous la carte IGN, où se trouve mentionné le château d'eau qui date de 1958.

L'extrait du plan d'origine de Burgault et Matisse de 1695, arpenteurs du roi Louis XIV, montrant la position de la rigole du Clos Laperrière. Ci-dessous la carte IGN, où se trouve mentionné le château d'eau qui date de 1958.

Avril 2019 - Le dalot et la rigole amont du Clos Laperrière (Vélizy)

Nous allons situer ce nouvel élément, par rapport à l'ensemble du Réseau hydraulique :

Avril 2019 - Le dalot et la rigole amont du Clos Laperrière (Vélizy)

Sur ce plan, nous voyons le Réseau hydraulique, avec les rigoles en bleu marine et les aqueducs souterrains en rouge.
- tout en haut au milieu, le château de Meudon (marqué par un point jaune),
- en bas, à gauche au-dessus du V de Vélizy, la fin de la partie de rigole du Clos Laperrière que nous avions explorée jusqu'en 2018 (marquée par un point vert),
- à gauche, le dalot découvert par Jean R.-G. (au point bleu clair),
- en dessous, la fin visible de la partie amont de la rigole du Clos Laperrière (point mauve).
Au delà, la rigole a disparu avec l'urbanisation du quartier du Clos de Vélizy : couleur gris sombre en bas à gauche du plan.

 

Après le château d'eau, un sentier à gauche de la route forestière nous y mène : Voici le dalot du Clos Laperrière, après dégagement de quelques broussailles
Après le château d'eau, un sentier à gauche de la route forestière nous y mène : Voici le dalot du Clos Laperrière, après dégagement de quelques broussailles

Après le château d'eau, un sentier à gauche de la route forestière nous y mène : Voici le dalot du Clos Laperrière, après dégagement de quelques broussailles

En amont du dalot, la rigole est remplie d'eau et de branchages enchevêtrés.

En amont du dalot, la rigole est remplie d'eau et de branchages enchevêtrés.

En remontant la rigole, c'est toujours le même état, vestiges de coupes anciennes, de branchages entassés sur place et de nombreux arbres ou arbrisseaux qui ont poussé autour ou dans la rigole.

En remontant la rigole, c'est toujours le même état, vestiges de coupes anciennes, de branchages entassés sur place et de nombreux arbres ou arbrisseaux qui ont poussé autour ou dans la rigole.

Nous avons décidé de dégager cette rigole sur les 500 m en amont qui subsistent en forêt et de continuer à réaliser un sentier de visite tout du long, comme nous l'avons fait vers l'aval, jusqu'au château de Meudon lorsque cela était possible.
Il y a du travail pour toute l'équipe de débroussailleurs !

 

Afin de travailler en sécurité, nous avons commencé en équipe réduite le 2 avril 2019 par dégager les 50 premiers mètres de la rigole, où sera aménagé ensuite le sentier de visite par les autres débroussailleurs : 

Après une matinée de travail, d'abattage à la tronçonneuses d'arbres de grande taille mais petit diamètre, de retrait sur une largeur de 15 à 20 m des branchages et broussailles, la rigole parait maintenant plus dégagée.
Après une matinée de travail, d'abattage à la tronçonneuses d'arbres de grande taille mais petit diamètre, de retrait sur une largeur de 15 à 20 m des branchages et broussailles, la rigole parait maintenant plus dégagée.
Après une matinée de travail, d'abattage à la tronçonneuses d'arbres de grande taille mais petit diamètre, de retrait sur une largeur de 15 à 20 m des branchages et broussailles, la rigole parait maintenant plus dégagée.
Après une matinée de travail, d'abattage à la tronçonneuses d'arbres de grande taille mais petit diamètre, de retrait sur une largeur de 15 à 20 m des branchages et broussailles, la rigole parait maintenant plus dégagée.
Après une matinée de travail, d'abattage à la tronçonneuses d'arbres de grande taille mais petit diamètre, de retrait sur une largeur de 15 à 20 m des branchages et broussailles, la rigole parait maintenant plus dégagée.

Après une matinée de travail, d'abattage à la tronçonneuses d'arbres de grande taille mais petit diamètre, de retrait sur une largeur de 15 à 20 m des branchages et broussailles, la rigole parait maintenant plus dégagée.

 

Le 8 avril, l'équipe des débroussailleuses et débroussailleurs est presque complète sur le terrain : 18 participants pour cette première séance de travail intense.

Nous apercevons 14 débroussailleuses et débroussailleurs qui ont déjà bien dégagé les deux rives de la rigole en amont du ponceau. Il suffit de regarder les photos de la semaine précédente.

Nous apercevons 14 débroussailleuses et débroussailleurs qui ont déjà bien dégagé les deux rives de la rigole en amont du ponceau. Il suffit de regarder les photos de la semaine précédente.

Pendant ce temps Silvère prépare la tronçonneuse pour tailler les arbres un peu plus en amont, Jean (à gauche-celui qui a découvert le dalot) et Claude dégagent de gros tronçons d'arbres, à l'arrière plan on distingue Bernard et Monique, défricheurs depuis les origines de l'ARHYME.
Pendant ce temps Silvère prépare la tronçonneuse pour tailler les arbres un peu plus en amont, Jean (à gauche-celui qui a découvert le dalot) et Claude dégagent de gros tronçons d'arbres, à l'arrière plan on distingue Bernard et Monique, défricheurs depuis les origines de l'ARHYME.
Pendant ce temps Silvère prépare la tronçonneuse pour tailler les arbres un peu plus en amont, Jean (à gauche-celui qui a découvert le dalot) et Claude dégagent de gros tronçons d'arbres, à l'arrière plan on distingue Bernard et Monique, défricheurs depuis les origines de l'ARHYME.

Pendant ce temps Silvère prépare la tronçonneuse pour tailler les arbres un peu plus en amont, Jean (à gauche-celui qui a découvert le dalot) et Claude dégagent de gros tronçons d'arbres, à l'arrière plan on distingue Bernard et Monique, défricheurs depuis les origines de l'ARHYME.

André, en rouge, habitant du quartier du Clos et nouveau débroussailleur, discute avec Monique.

André, en rouge, habitant du quartier du Clos et nouveau débroussailleur, discute avec Monique.

En se tournant vers l'amont, nous voyons ce que nous aurons à faire pour la suite.

En se tournant vers l'amont, nous voyons ce que nous aurons à faire pour la suite.

En cours de séance, nous avons eu la visite de madame De Brito, de la direction régionale de l'ONF de Versailles.
Elle suit depuis longtemps les travaux de l'ARHYME et je l'avais prévenue que nous étions maintenant à la " frontière " des forêt domaniales de Meudon et de Versailles.

 

Dans quelques séances, nous arriverons à l'extrémité amont de la partie la rigole du Clos Laperrière préservée dans la forêt.
Nous serons alors à environ 7,5 km de l'ancien château de Meudon, en suivant  le tracé du Réseau  hydraulique que nous avons restauré, tel qu'il était sur la carte présentée au début de cet article.

Le 15 avril, Jean est venu sur le chantier. Il a évoqué le charme des séances de défrichage où la rigole, abandonnée depuis plus de 3 siècles, reprend sa place dans le paysage. Tout cela est réalisé grâce aux efforts coordonnés de tous, les débroussailleuses et les débroussailleurs.

Le 15 avril, Jean est venu sur le chantier. Il a évoqué le charme des séances de défrichage où la rigole, abandonnée depuis plus de 3 siècles, reprend sa place dans le paysage. Tout cela est réalisé grâce aux efforts coordonnés de tous, les débroussailleuses et les débroussailleurs.

La rigole du Clos Laperrière pleine d'eau et les rives dégagées, le 13 mai 2019.

La rigole du Clos Laperrière pleine d'eau et les rives dégagées, le 13 mai 2019.